dimanche 28 février 2016

J'en ai marre de mal manger

Je pense qu'il n'est pas inutile de remettre en question les images et habitudes que nos dernières générations ont reçues quant à la nourriture. 


On vit dans une société où le rapport à la nourriture est devenu complètement inexistant, où l'on ne sait même plus d'où vient ce qu'il y a dans notre assiette. Exemple : vous êtes-vous déjà demander à quoi ressemblait un ananas dans son environnement naturel ? Et une noix de cajou ? La réponse en images. 

Noix de cajou


Combien d'entre nous savaient réellement d'où viennent ces aliments ? Ce sont des produits exotiques, d'accord. Donc prenons un cas plus local : quelqu'un sait d'où viennent les petits pois ? Et comment on fait une mayonnaise ? Malheureusement, à l'heure actuelle un acteur maléfique nous épargne empêche de nous informer sur les aliments et leur provenance, et encore moins de contrôler leurs effets sur notre organisme, j'ai nommé : les supermarchés. 

Deux événements m'ont ouvert les yeux là-dessus. Tout d'abord, mon voyage dans un pays lointain, dans lequel il existe encore un rapport à la nourriture. Dans lequel j'ai appris, à ma grande honte, que tel élément de mon assiette m'apporterait tel nutriment, alors que tel autre m'aiderait à digérer. Que c'est la peau des carottes qui contiennent le plus de vitamines, d'où l'intérêt de les frotter et pas de les peler. 

Ensuite, mon adhésion à un panier bio, où à force de recevoir des légumes "imposés", je me suis rendue compte que je croyais détester certains légumes, mais en fait, c'est une manière de les cuisiner que je n'aimais pas. Depuis je mange de tout, car j'ai trouvé la parade pour tout ce que j'ai reçu, à force d'essayer et de goûter. 

Donc en fait, si on prend un peu de recul, demandons-nous : pourquoi est-ce que j'ingurgiterais des trucs dont je ne connais même pas la provenance ni la  composition (c'est quoi d'abord le phtalate ?). Pourquoi est-ce qu'il faut avoir fait chimie pour comprendre une étiquette

Je propose qu'en tant que consommateur un minimum responsable, on commence par se poser une question lorsque l'on fait les course : "d'où vient le produit que j'ai en main ?" Si la réponse est l'Afrique du Sud, imaginons un instant le trajet que fait ce produit, et si finalement on en a vraiment besoin.

Et des bisous avec ça !

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